LEXIQUE DE L'IMPRESSION 3D

A

ABS Acrylonitrile Butadiène Styrène :

Polymère thermoplastique utilisé par de nombreuses imprimantes 3D. C’est un plastique rigide offrant une bonne résistance aux chocs..

ALM (ADDITIVE LAYER MANUFACTURING)

L’ALM est le principe même de l’impression 3D. Comme son nom l’indique, ce processus consiste en l’ajout de couches successives (Later) de matériaux pour construire un objet.

B

BIOPRINTING

Le Bioprinting (ou Bio-impression) correspond à l’utilisation des imprimantes 3D dans le domaine médical. Les imprimantes utilisent des matériaux biologiques comme des cellules souches. C’est un domaine de l’impression 3D très porteur, qui suscite de grands espoirs notamment pour la création d’organes artificiels ou de tissus humains.

C

CAO : Conception Assistée par Ordinateur

Désigne l’ensemble des logiciels de modélisation graphique permettant de réaliser des objets en 3D

On peut retrouver cette notion sous le terme anglais CAD (Computed Aided Design)

CALIBRE DE L'EXTRUDEUSE :

Également appelé calibre de la buse d’extrusion, il s’agit du diamètre de la tête d’impression (extrudeuse).

CARTE SD :

Les cartes SD sont des cartes mémoire, servant à stocker et transférer toutes sortes de fichiers informatiques.

CFF, Composite Filament Fabrication :

Technologie de fabrication additive à base de matériaux composites comme la fibre de carbone par exemple.

CODE G :

C’est un langage machine qui permet la transcription du fichier STL.

CROWDFUNDING :

Le crowdfunding est un système de financement participatif faisant appel à un grand nombre de personnes, que ce soit sous forme de dons ou d’intéressement au capital. De nombreux projets autour de la 3D ont été financés grâce à des campagnes de crowdfunding avec sites comme Kickstarter ou Ulule pour la France.

D

Dimensions externes : dimensions extérieures de votre appareil (imprimante 3D, scanner, etc).

E

Extruder (verbe) :

Dans le domaine de l’impression 3D, l’extrusion désigne la création d’une forme tridimensionnelle à partir d’un objet plan. En extrudant un carré sur une hauteur égale à son coté on obtient un cube

Extrudeuse :

Il s’agit de la tête d’impression de par laquelle sort le plastique fondu (tout comme l’encre pour une imprimante classique).

F

FabLab, Fabrication Laboratory :

C’est un atelier de fabrication communautaire, souvent sous forme associative, qui permet à un ensemble de personne de faire avancer la démocratisation de l’impression 3D. Que ce soit des étudiants, des designer, des bricoleurs, des informaticiens… tous échangent et collaborent avec les outil mis à disposition par les FabLabs.

FDM, Fused Deposition Modeling aussi nomme FFF, Fused Filament Fabrication :

C’est le procédé de dépôt de filaments en fusion en couche successives développé par Stratasys dans les années 80. Le brevet ayant expiré un grand nombre d’ingénieurs s’est lancé dans la conception d’imprimantes utilisant cette technologie, d’où une baisse significative du coût des imprimantes.

Fichier STL :

Format de fichier de modélisation 3D couramment utilisé pour l’impression 3D. Dans le fichier STL sont enregistrées toutes les données de votre modèle 3D permettant à votre imprimante de comprendre où et comment déposer les couches de plastique.

Filament 3D :

C’est le consommable de l’impression 3D dite FDM, tout comme la cartouche d’encre pour une imprimante classique. Il s’agit d’une bobine de filament qui est fondue à travers l’extruder afin de modéliser couche par couche l’objet désiré.

Fused Deposition Modeling (FDM) : il s’agit d’une technologie de fabrication additive. C’est-à-dire que le processus est le dépôt de matière couche par couche (additive). Il s’agit de la technologie utilisée par la plupart des imprimantes 3D, et de manière générale par la grande majorité des imprimantes 3D « personnelles » / « de bureau ».

G

H

HIPS, Hybrid Inorganic Polymer System:

Polymère anti-feu pouvant résister à des températures atteignant 1 200 °C. Souvent utilisé en tant que matériau de support (principalement pour les objets en ABS), il à comme propriété de se dissoudre dans du d-limonène.

I

Imprimante 3D :

L’imprimante 3D est la machine destinée à la fabrication de pièces en 3 dimensions par dépôt de couches successives de matière fondue (plastique, métal, nourriture, etc). C’est un terme générique qui regroupe en fait plusieurs technologies bien distinctes comme les imprimantes FDM, SLS, SLA, MJM…

Infill :

C’est une fonction présente dans la majorité des logiciels et qui représente le taux de remplissage de l’intérieur de votre création 3D : 25 % d’Infill signifie que l’intérieur de votre pièce sera composée de 25% de matière et de 75% de vide. A 100% d’Infill la pièce est totalement pleine.

J

K

L

Layer : couche

Il s’agit de la finesse d’impression d’une imprimante 3D. L’impression 3D se faisant par dépôt successif de couches de matière superposées, l’épaisseur de couche impacte directement la finesse de l’objet fini.

M

Maker: « faiseur en français »

Terme anglophone signifiant « faire », c’est le terme qui désigne une personne qui conçoit des objets en 3D grâce à une imprimante 3D.

MJM, MultiJet Modeling :

Développé par 3D Systems, le modelage à jets multiples permet des impressions 3D par couches de l’ordre de 16 microns grâce à plusieurs buses qui projettent des gouttelettes de résine ou de cire. Cette technologie se rapproche d’une imprimante traditionnelle à jet d’encre qui dépose de fines gouttes d’encre sur le papier.

Micron :

Unité de longueur de référence lorsque l’on parle de précision d’impression pour une imprimante 3D. 1 micron (1µ) = 0,001 millimètre. C’est l’unité utilisée pour mesurer l’épaisseur de couche (ou Layer).Par exemple une précision de 200 microns est égale à 0,2 millimètre.

Modèle 3D :

Le modèle 3D est le « dessin » en trois dimensions de votre objet à imprimer. Outre le rendu graphique, le modèle 3D contient en mémoire toutes les caractéristiques nécessaires d’un objet pour que celui-ci soit compris et imprimé par l’imprimante 3D. On le transmet généralement à l’imprimante 3D sous la forme d’un fichier STL.

N

O

Open Source :

La désignation open source, ou « code source ouvert » en français, s’applique aux logiciels la licence respecte des critères précisément établis par l’Open Source Initiative, c’est-à-dire les possibilités de libre redistribution et d’accès aux codes source, on parle aussi de logiciels libres.

P

PC :

Plastique à base de polycarbonate offrant d’excellentes propriétés mécaniques et une bonne résistante thermique (-135 °C et 135 °C).

PVA, Polyacétate de Vinyle:

Polymère synthétique principalement utilisé dans la fabrication de colles dites “colles blanches”. Il a pour particularité d’être translucide et est utilisé en impression 3D en matériau support (principalement avec les objets en PLA) du fait de sa capacité à se dissoudre dans l’eau chaude.

PLA (POLYLACTIC ACID)

Le PLA est un matériau plastique qui peut être produit par du sucre de canne, de la farine de maïs ou encore du tapioca. Il est par conséquent biodégradable.

Plateau d’impression :

Il s’agit du plateau sur lequel le plastique fondu sera déposé couche par couche afin de créer au final l’objet à imprimer. Il est souvent chauffant pour faciliter le décollage de l’objet.

Polymère :

Un polymère est une macromolécule, c’est-à-dire, une molécule de grande taille, composée de centaines de monomères.

Pré-calibré : l’appareil pré-calibré est un appareil déjà réglé suivant des données de référence pré-établies. Dans le cas d’une imprimante 3D cela signifie que les réglages de base sont déjà effectués, tels que : position de l’extrudeuse, paramétrage des axes, tension des courroies, horizontalité du plateau, etc).

Q

R

Raft :

Ce sont les premières couches déposées sur le plateau, sur lesquelles va se déposer votre impression. Elles sont plus épaisses et permettent une meilleure adhésion de votre pièce au plateau.

RepRap :

RepRap est l’abréviation anglophone de « replicating rapid prototyper ». Il s’agit d’une initiative de développer une imprimante 3D open source qui peut imprimer ses propres composants, et par conséquent qui peut en grande partie s’auto-répliquer. L’intérêt étant de construire une imprimante 3D à moindre coût.

S

Scanner 3D :

Le scanner 3D permet de modéliser un objet en le scannant avec des lasers ; c’est-à-dire d’enregistrer toutes ses caractéristiques, et d’en faire un dessin/modèle en 3D. Ceci afin de transmettre les données scannées (le modèle 3D) à une imprimante 3D, et reproduire cet objet à volonté.

Shells :

Le « number of shells » (traduisible par « nombre de coquilles ») fait référence à l’épaisseur de la structure externe de votre pièce. Le minimum et étalon de cette mesure est 1. Chaque « shell » que vous rajoutez ajoute une couche supplémentaire au périmètre de votre pièce. Ainsi, si vous indiquez dans votre logiciel « shells = 2″, vous obtiendrez l’épaisseur de 3 cercles concentriques. Ces épaisseurs supplémentaires sont ajoutées à l’intérieur de votre pièce, de sorte que les dimensions externes ne varient pas.

Stéréolithographie (ou SLA) :

Transformation de résine photosensible liquide en objet à l’aide d’un laser ou lampe UV qui la durcit, couche par couche.

SLS (Selective Laser Sintering) –

Le SLS est une technique similaire à la stéréolithographie, mais une poudre est utilisée (au lieu d’un photopolymère liquide). Un laser puissant soude les grains de poudre ensemble et les agglomèrent aux couches précédentes par frittage. Une nouvelle couche de poudre est ensuite étalée et le processus recommence pour former un objet tridimensionnel.

Supports :

Les supports sont des ajouts de matières solubles permettant d’imprimer des parties en porte-à-faux. Dès 30° d’inclinaison les supports sont généralement nécessaires. Les matières de support sont le PVA (soluble dans l’eau et recommandée pour le PLA), et le HIPS (soluble dans du D-limonène et recommandée avec l’ABS). Découvrez un exemple de support sur la fiche du filament 3D HIPS.

T

Thermoplastique :

Une matière thermoplastique désigne une matière qui se ramollit d’une façon répétée lorsqu’elle est chauffée au-dessus d’une certaine température, mais qui, au-dessous, redevient dure, c’est le cas de tous les plastiques qui rentrent dans la composition de filaments.

U

V

Vitesse d’impression : la vitesse d’impression est une caractéristique très regardée lors d’un achat d’imprimante 3D. En effet la conception d’une pièce en plastique prend du temps, et la possibilité de passer son temps d’impression de 6h à 4h fait une différence. Les imprimantes actuelles présentent des vitesses d’impression allant de 40mm/sec à 80mm/sec en vitesse standard. Certaines machines peuvent pousser l’impression jusqu’à 120mm/sec. Hormis la machine elle même, la vitesse d’impression est notamment affectée par la complexité de la pièce ou la précision souhaitée.

Volume d’impression : souvent désigné par les mesures « longueur x largeur x hauteur », le volume d’impression désigne le volume/la taille maximale de l’objet qui peut être imprimer par l’imprimante 3D. Si le volume d’impression maximum d’une machine est de 25 x 20 x 18cm, vous pouvez imprimer des objets en une fois de taille maximum de 25cm de longueur, 20cm de largeur et 18cm de hauteur. Si l’objet est plus grand, rien n’empêche de l’imprimer en plusieurs parties.